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Amélie Bérale

La passion de l'éco

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Alphonse Ocial

Précarité à la loupe

Momo Bilys

Sur tous les fronts

Alain Bandon

Recherche Mohican

Ça veut dire que quand j’étais bénévole au festival de ma fac l’année dernière, j’étais embauchée ?

Ou une seule femme ;-)


13 millions de bénévoles dans les assos françaises ? C’est énorme !

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Les PME représentent une énorme part de l’éco française avec 10 millions d’employés en 2012.

Heuuu non pas vraiment… Le bénévolat c’est encore autre chose.

Leur nombre est en hausse ? Moi je pensais que le nombre de fonctionnaires diminuait avec le fameux “dégraissage de mammouth”.

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Pense-bête


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Retour aux messages précédents

Il y a une vraie solidarité entre les patrons de petites entreprises. 90 % des boîtes françaises sont des PME et ils

se défendent presque comme un seul homme !


Mais il y a un autre pourvoyeur d’emplois à ne pas oublier. C’est celui de l’économie sociale et solidaire.

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L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE :

UN ACTEUR CLÉ

L'économie sociale et solidaire promeut une nouvelle façon de travailler. Elle touche de nombreux secteurs et s'étend désormais à la finance.

Calmos Alain ! En fait, on comptabilise 5,5 millions de “bénévoles réguliers” en 2014. Il ne suffit pas de servir quelques bières dans un festival un soir par an !  


C’est marrant, 5,5 millions, c’est pratiquement le même nombre que celui des fonctionnaires.

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En réalité, l’augmentation des salaires a été gelée depuis 2010. Ça a permis d’économiser 7 milliards d’euros. Mais au mois de mars 2016, ils vont pouvoir respirer un peu, le gouvernement a décidé de la relancer.

Enfin ça va se faire en deux fois. D’abord en juillet, puis en février 2017.

Patience est mère de vertue…

Jackpot pour les fonctionnaires ! $$$

Alphonse et ses proverbes… Par contre les fonctionnaires (et les Français d’ailleurs) bossent toujours autant.

Normal qu’on entende parler de burn-out partout !

Et pourtant ce phénomène n’est toujours pas reconnu par la loi. Écoutez ces spécialistes. Il m’ont expliqué le problème.

Le burn-out, ça fait débat, mais il ne faut pas oublier toutes les autres maladies professionnelles.

Justement, j’ai fait une infographie (encore une qui devrait vous ravir).

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Sur ton schéma, tu parles de trouble musculo-machin ? C’est quoi ?

Musculo-squelettique ! Les tendinites par exemple.

Bon dis-moi, invité-e, avec tout ce que nous t’avons partagé tu dois avoir une bonne idée de ce que vit la France en ce moment non ?

 

Mission accomplie ! Moi je suis crevée, cette Nuit Debout m’a achevée ! Je ne vais pas tarder…

Attends un peu, on n’a pas tout donné ! Je vous propose encore un petit reportage. Je suis allé à la rencontre de Christophe. 

Il est agriculteur. Et en matière de difficultés au travail, il en connaît un rayon !

RENCONTRE AVEC UN ÉLEVEUR DE VACHES LAITIÈRES

L’agriculture est en déclin. L’offre étant supérieure à la demande, les prix baissent, notamment dans le secteur laitier, domaine le plus touché.

Ça a l’air rude. Mais c’est beau. J’adore cette dernière image avec la vache qui vient à sa rencontre sous l’arbre.

Oui j’espère que ça va marcher sa conversion au bio.

Le travail, ce n’est pas que de la souffrance ! Ça peut aussi être une passion..


COMMENT VIVRE DE SA PASSION 

Allez, j’en rajoute une petite dernière pour la route. Voici de quoi nous donner un peu d’espoir.

Belle conclusion Momo !


Et moi j’ai envie de vous dire : “Un bon repos est la moitié du travail” !


Tu ne pouvais pas t’en empêcher !


Merci tout le monde ! À bientôt !


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À la prochaine vous trois, et salut à toi cher-ère invité-e. J’espère que ça t’a permis d’y voir plus clair ! Continuons la discussion sur          et 

Quant à moi j’ai quelques heures de sommeil à rattraper, donc… Au revoir.

Action sociale et culturelle, éducation mais également activités d’assurances et financières… Depuis plusieurs années, le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) se répand dans l’Hexagone et touche de nombreux domaines d’activités.


L’économie sociale et solidaire est une branche qui représente désormais 10,5% de l’emploi en France et plus de 2,3 millions de salariés. Par ailleurs, l’ESS a participé à hauteur de 6% au PIB français (produit intérieur brut) en 2013. L’ESS est méconnue pourtant c’est une économie du quotidien, qui nous entoure : plus de 12,5 millions de bénévoles sont impliqués dans des associations de ce secteur.


Dans un contexte morose, l’ESS offre des opportunités avec plus que 400 offres d’emploi chaque trimestre. L’emploi jeune et la revalorisation des cadres associatifs sont de véritables enjeux pour cette branche.


Ainsi, c’est un secteur qui cherche à réinventer le travail et les manières de l’exercer, en portant des valeurs de solidarité, d’équité et de coopération. L’humain est au coeur de cette économie. L’économie solidaire se démarque et dessine une alternative face au système capitaliste actuel.


DES DÉFIS À RELEVER


Une loi adoptée en 2014 cadre le domaine. Celle-ci précise notamment l’objectif clair de l’ESS : l’intérêt général et non les bénéfices de l’entreprise.

Pourtant, l’ESS a encore des défis à relever, alors que les financements publics ont baissé pour 53% de ses entreprises. L’actualisation du modèle économique, la diversification des ressources, le développement du mécénat et des dons privés apparaissent comme des solutions pour pallier le manque d’aides.  


Dans le secteur de la finance solidaire, les coopératives et associations porteuses d’offres nouvelles se multiplient. La Nef, coopérative financière unique en France qui a vu le jour il y a 35 ans, en est un bon exemple. Cette banque propose des solutions d’épargne et de crédit orientées vers des projets utiles. En effet, l’argent des plus de 36 000 sociétaires permet de mettre en avant des initiatives culturelles, sociétales ou écologiques. De quoi donner un nouveau souffle à l’économie sociale et solidaire française

Le défi d'une économie sociale et solidaire

En France, le nombre d’agriculteurs ne cesse de diminuer, à tel point qu’ils ne représentent que 3,6 % de la population active, contre 27 % en 1955. Pourtant, le volume de production augmente… à mesure que les prix chutent. Par exemple, le prix du lait est passé en janvier 2016 en-dessous des 29 centimes d’euros le litre. Une crise sans précédent, qui oblige la profession à renouveler ses méthodes de travail pour s’en sortir, à l’image de Christophe Franchini, éleveur de vaches laitières à Venon.


AGRI-BLUES ?

Peut-on vraiment parler de passion au travail ? D’après Nicolas Keramidas et Vanessa Strippoli, nos deux passionnés de leur métier, la réponse est oui, sans hésitation. Mais pour le sociologue Marc Loriol, ce n’est pas si évident que cela et la notion doit être nuancée.


Avant, on travaillait surtout par devoir et nécessité. Depuis, la notion de passion est apparue. À quand remonte-t-elle ?


Je ne pense pas que le mot « passion » soit le plus adapté. Je parlerai plutôt d’épanouissement personnel. C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’on arrive à ce stade, et notamment avec les événements de Mai 68, qui symbolisent réellement le passage à cette éthique. La société va beaucoup changer à la suite de cela. On met en avant la liberté individuelle, les mœurs se transforment.


Que recouvre cette éthique d’épanouissement personnel ?


Le travail devient nécessaire à la réalisation de soi. On travaille pour une bonne santé mentale, pour son développement personnel, pour apprendre des nouvelles choses… Ce sont les milieux de travail plutôt individualistes qui sont surtout concernés, comme celui des cadres. Il y a désormais beaucoup plus d’autonomie et de liberté.


Une sorte de concurrence se met alors en place, avec l’idée de briller plus que l’autre. Chacun va jouer son rôle à sa manière et chercher à mettre en avant ce qu’il apporte de particulier à son travail.
Cette tendance vient également de la montée du niveau d’études en général et à une aspiration à plus de reconnaissance. Et il ne faut pas oublier que certains trouvent qu’ils sont enfermés dans un carcan très hiérarchique, qu’ils veulent rejeter.  


Pourquoi ne pas vouloir employer le mot « passion » ?


Il faut déconstruire la notion de passion. Ce mot exprime beaucoup de choses, il est très ambivalent. Le mot passion n’est pas utilisé dans n’importe quel milieu professionnel. Il concerne surtout les artistes, les cadres et les diplomates. Ces gens doivent se mettre en avant, ils sont en concurrence. Ce sont des métiers avec un fort engagement personnel.
C’est quelque chose qui se construit, avec, en arrière-plan l’idée de résister à la concurrence et à une pression très forte.

Il y a une forte injonction sociale et professionnelle à s’engager passionnément dans le travail. Il faut s’y investir, on est dans un registre très individuel.


Il y a deux pendants à la passion au travail : cela peut signifier quelqu’un qui s’engage, qui a un projet. A l’inverse, il peut aussi exprimer la notion de sacrifice, de l’épuisement au travail. On s’investit trop dans son travail et on n’a plus de vie privée.

Comment être épanoui au travail ?

C’est compliqué quand on est dans le registre de l’épanouissement personnel. On cherche la reconnaissance des autres, mais en même temps, on est en concurrence avec eux. On dépend des autres, tout en essayant de se distinguer. Il faut un débat, une réflexion collective pour surmonter tout ça. Et partager une même vision des choses.




J'AI FAIT DE MA PASSION MON MÉTIER

 

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Portraits croisés de deux passionnés pour qui travail rime avec plaisir. Mais peut-on vivre de sa passion ? 

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Dans le cadre du projet de loi travail, le socialiste Benoît Hamon a déposé une proposition de loi, en février 2016, visant à reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle. Mais cette qualification fait débat, tant ce terme recouvre des réalités différentes.


Selon Annie Amar, psychologue du travail au Centre hospitalier universitaire de Grenoble, le burn-out est un « processus d'épuisement professionnel ». Certains signes doivent alerter : une personne touchée éprouve une grande fatigue physique et psychique. Généralement, le salarié « s'isole du collectif du travail », il « surinvestit d'abord son métier », puis

« s'investit de moins en moins » et

« devient cynique ». « Il s'agit d'une stratégie pour se protéger. Ce sont souvent des personnes sensibles qui tentent ainsi de mettre à distance leurs affects. »


Annie Amar affirme que « le burn-out est la rencontre entre une personne et un contexte de travail ». D’après elle, les causes sont plurielles. Elle reconnaît cependant que « le facteur travail est important » et que la menace du chômage entraîne une « frilosité à dire les problèmes tels qu'ils sont aux employeurs. »


Comme le burn-out n’est pas reconnu comme maladie professionnelle, les cas sont actuellement jugés par des comités médicaux régionaux. Il faut pouvoir justifier d’une incapacité permanente partielle d’au moins 25%, ce qui élimine la plupart des cas de burn-out. Un pourcentage que voudrait abaisser la proposition de loi.


Mais cette idée, déjà abordée lors de la loi sur le dialogue social en 2015, fait débat. Pour Annie Amar : « Le burn-out est un concentré de conflits, de pouvoirs et de prises de positions. » Il existe de nombreux enjeux autour de cette reconnaissance, dont certains financiers (voir vidéo). Mais la première critique vient des médecins, qui ne reconnaissent pas le burn-out comme une maladie. « Il y a une multitude de symptômes. Il n’existe pas à ce jour d’étude scientifique rigoureuse sur le sujet », analyse Annie Amar. Ainsi, les chiffres varient entre 30 000 et 3,2 millions de personnes touchées.

« Certaines personnes en épuisement professionnel ne le diront jamais, alors que d’autres se disent en burn-out dès qu’elles ressentent un malaise au travail. »


Le burn-out a encore de nombreux obstacles à franchir avant de devenir une maladie professionnelle. Pour le moment les professionnels de la santé parlent de « souffrance psychique ».


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BURN-OUT :

"UN CONCENTRÉ DE CONFLITS"

Le burn-out est le mal moderne du monde du travail. Pourtant, il n'est pas considéré comme une maladie professionnelle.

LE BURN-OUT : « UN CONCENTRÉ DE CONFLITS »

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